Cette brochure de 52 pages, imprimée en Allemagne par l'entreprise Mann à Berlin, a été éditée à l'occasion de l'Exposition du Progrès Social de 1939.
Le titre sur la page de couverture n'évoque que la ville de Lille et une période d'un mois du 10 juin au 10 juillet 1939, alors que cette exposition était prévue pour se dérouler de mai à octobre et dans les deux villes de Lille et Roubaix.
Ce guide commentaire, comme il est noté en page 2 de couverture, contient un texte expliquant les sujets exposés. Les photos figurant dans le recueil reproduisent des vues de la Section allemande de l'Exposition.
On apprend que la section allemande de l'Exposition comporte 3 salles avec les thèmes suivants :
Première salle : Secours d'hiver, Mère et enfant, Travail et récréation, Education professionnelle, L'assurance sociale
Deuxième salle : Les entreprises modèles, La place de travail, Les lavabos, Les cantines, Les installations sanitaires, Urbanisme moderne, La belle grande ville, Colonies ouvrières, Nouveaux villages, Les logements
Troisième salle : La " Force par la Joie ", Jeu et sport, L'excursionniste, La station balnéaire sur l'île de Rugen, La voiture populaire, Les vaisseaux de la " Force par la Joie ", Les théâtres de la " Force par la Joie ", Le sport dans les entreprises.
Préface
« Il faut absolument que la pensée sociale soit le fondement de l'Etat : sans elle il ne saurait se maintenir à la longue ! »
Paroles prononcées jadis à Munich : il y a de cela de
nombreuses années et l'homme qui les laissa tomber de ses lèvres revenait
précisément du front comme volontaire de guerre. Au cours de 4 sanglantes
années il avait défendu la patrie dans la tranchée en « brave des braves »,
tant et si bien que le « soldat inconnu », Adolf Hitler, avait été promu
caporal et qu'on lui avait conféré la croix de fer de Ie classe.
Dans quelles circonstances les paroles que nous avons
rappelées avaient-elles élé prononcées ? C'était, hélas ! l'époque où tant
d'hommes s'estimant trompés par de fallacieuses promesses et voyant leur vie
brisée, se rencontraient le soir désespérés dans les réunions publiques à la
recherche d'une orientation nouvelle.
Ces paroles seraient aussi demeurées sans importance si, douze ans plus tard, lorsque la misère allemande poussait le pays à l'abîme dans le craquement sinistre des institutions, des millions d'Allemands ne s'étaient
ressouvenus de cet homme,
dans le « civil » aide-maçon occasionnel qui, autrefois, avait
voulu devenir architecte.
Sa carrière s'est déroulée autrement. Il est devenu le
sauveur de son peuple et le destin a fait de l'élève-architecte le constructeur
du IIIe Reich. Personne n'aurait mieux pu comprendre les nécessités des masses
et y porter remède qu'Adolf Hitler qui, depuis sa plus tendre jeunesse avait
connu les bas-fonds du besoin. Personne ne savait mieux que lui qui, quatre
années durant, avait vécu la camaraderie du front soulevant les montagnes, que
seul l'esprit de solidarité et de camaraderie est à même de venir à bout de la
misère du peuple.
Caractère de la politique sociale allemande
On associe à l'idée de la nouvelle Allemagne l'évolution
déclenchée par l'idée créatrice du national-socialisme. A la suite de son
victorieux élan cette dernière est devenue l'idée inspiratrice de l'Etat et
l'élément fondamental de la vie de la communauté allemande. Il faut y voir non
pas une manifestation dictatoriale ni un phénomène exogène de structure
quelconque, mais l'expression d'une tendance de l'esprit germanique profondément
enracinée dans la mentalité et le caractère de l'Allemand ainsi que dans son
sentiment national.
C'est ce que confirme éminemment le fait que, dès 1930, et
plus encore depuis 1932, des millions d'Allemands appelaient de tous leurs vœux
une Allemagne nouvelle que des signes précurseurs de conjonction nationale et
socialiste annonçaient. Ce mouvement populaire se recrutait dans toutes les
catégories de la population : ouvriers, paysans, soldats et travailleurs de
l'esprit. Il arriva au pouvoir et put ainsi réconcilier les classes. Ce n'est
que d'après ces précédents que l'on peut comprendre le caractère, les tâches et
les buts de la politique sociale allemande qui amenait une transformation non
seulement de la vie ouvrière mais encore de la vie sociale de tout le peuple.
Le support de cette transformation extérieure qui a aussi
transmué les virtualités intimes allemandes, est le Parti ouvrier
national-socialiste allemand avec ses subdivisions dont l'Assistance
nationale-socialiste et le Front du Travail allemand, notamment dans la
collaboration la plus étroite avec les Services de l'Etat et des communes, ont
pour mission de résoudre les problèmes sociaux dans un esprit communautaire.
C'est pourquoi la section allemande de l'Exposition du Progrès social de Lille
1939 a particulièrement mis en relief tout ce que font ces deux organisations
englobant tout le peuple allemand.
L'Assistance nationale-socialiste
Les suites de la guerre ont provoqué en Allemagne comme chez
tous les anciens belligérants, et même chez les neutres, une immense misère,
que l'inflation stabilisa pour beaucoup. Ce ne fut toutefois que la vaste crise
économique mondiale qui se fit sentir de 1930 à 1932, qui précipita dans
l'abîme l'Allemagne fortement endettée, à des taux d'intérêts intolérables
envers la finance internationale. Travailleurs manuels et travailleurs
intellectuels se trouvèrent sans pain. Les paysans durent abandonner leurs
fermes et les entrepreneurs quittèrent en mendiants leurs usines et ateliers.
Il y eut pis encore : l'ethnie elle-même se trouvait menacée. On ne se mariait
plus guère et on n'avait plus d'enfants !
En dernière page sous une photo représentant le Führer chez les ouvriers de l'établissement Krupp, figure cette conclusion :
Il y avait bien une assistance sociale. Mais les impôts
acquittés par les heureux mortels qui avaient encore du travail et un revenu,
étaient insuffisants pour secourir en remorque la grande armée des gens tombés
dans l'indigence. Il y avait bien aussi des associations privées se proposant
une sorte d'assistance populaire. Mais leurs ressources tarissaient avec la
crue de la misère. Et leur activité se dispersait inutilement par suite des
égoïsmes aux prises et des jalousies concurrentielles.
Il fallait une vigueur titanique pour en finir avec cette
misère et cette dispersion. Tâche que l'Assistance nationale-socialiste a
réussi à accomplir. Elle groupa la multitude des associations de bienfaisance
en une solide organisation. Elle répartit les nécessiteux en nationaux tombés
sans leur faute dans la misère, victimes des circonstances et en nationaux
désormais perdus pour la communauté démotique et raciale, nationaux à hérédité
grevée et éléments asociaux. Elle inculqua des idées de solidarité à tous ceux auxquels
on pouvait venir en aide en dépit de la misère générale, leur donnant
conscience que la détresse ne pouvait être bannie de leur foyer également que
par la coopération de toutes les énergies.
L'Œuvre d'assistance d'hiver
L'organisation de l'assistance nationale-socialiste était
terminée lorsqu'à l'automne 1933 le « Führer » lança son premier appel pour l'«
Œuvre d'assistance d'hiver ». Dès la première saison hivernale cette initiative
puissante qui entrait en action sous la devise « Personne ne doit avoir faim,
personne ne doit avoir froid ! » donna des résultats remarquables. On recommença
depuis tous les hivers bien qu'il n'y ait plus depuis longtemps de détresse
générale. Naturellement il reste toujours des nationaux dans le besoin, même
parmi un peuple qui, par son travail et son esprit de solidarité, a amélioré la
situation collective. Il suffit de penser aux victimes de la guerre, aux
victimes du travail, aux victimes de l'inflation, dont précisément à ces
titres, on ne saurait assez, alléger l'existence. Un peuple de 90 millions de
ressortissants comme le peuple allemand aurait toujours pu, sans difficultés,
solutionner ce problème. Cependant, si le Führer a élevé par une loi en règle
l'« Œuvre d'assistance d'hiver » au rang d'institution permanente à part, c'est
qu'il y a vu un excellent moyen d'éducation à la solidarité nationale.
Chaque hiver il faut que chaque Allemand continue à avoir bien conscience que seule l'union, le sacrifice collectif et spontané viennent à bout de toute misère quelle qu'elle soit et que le peuple tout entier, ses nécessiteux compris, ne forme qu'une grande famille, indissolublement unie par une commune destinée.
Chaque hiver il faut que chaque Allemand continue à avoir bien conscience que seule l'union, le sacrifice collectif et spontané viennent à bout de toute misère quelle qu'elle soit et que le peuple tout entier, ses nécessiteux compris, ne forme qu'une grande famille, indissolublement unie par une commune destinée.
Tel est l'esprit qui doit se dégager de la présentation de
l'Œuvre d'assistance d'hiver de l'Exposition. Partout de par le monde on vient
en aide aux nécessiteux. Mais qu'un peuple, comme un seul homme, secoure les
moins bien pourvus de la communauté, que dons, sacrifices et assistance
personnelle soient considérés comme allant de soi, voilà certainement un succès
social unique en son genre dans toute l'humanité. Aussi, convient-il d'examiner
à fond les prestations de l'« Œuvre d'assistance d'hiver ».
Au lieu de nous perdre en mots laissons d'abord défiler quelques chiffres caractéristiques du triomphe que représente toute la politique sociale ; (.../...) été les derniers à prendre place dans le processus général
du travail ont encore à subir les conséquences de leur chômage prolongé et ont
besoin d'un certain temps de « démarrage » pour atteindre le niveau de vie
convenant à un homme qui travaille. Pendant toute cette période d'attente le
supplément de l'Œuvre d'assistance d'hiver reste à leur disposition. Mais que
ces retardataires des temps de crise périmés soient suffisamment insérés dans
l'économie et le nombre des nécessiteux dont l'« Œuvre d'assistance d'hiver » doit s'occuper se trouvera diminué d'autant et, de plus, du chiffre des membres
de la famille qu'il fallait également pourvoir.
L'« Œuvre d'assistance d'hiver » ne sera pas même alors
devenue superflue, car, toujours et partout, il se trouvera des gens moins
favorisés de la fortune — invalides du travail, épargnants appauvris par
l'inflation, familles nombreuses et personnes tombées dans la misère sans qu'il
y ait faute de leur part —, qui auront besoin d'un « additif » d'existence.
Quels sont les donateurs ? L'immense armée de tous les
travailleurs d'Allemagne. Qui recueille les dons ? Les éléments de la population
active de toutes les catégories du peuple et les zélateurs du Parti qui
remplissent ces fonctions à titre honorifique. Indiquons encore dans quelles
conditions les dons sont recueillis et le cycle de notre étude de l'Œuvre
d'assistance d'hiver sera clos.
L'« Œuvre » est alimentée par 4 courants
principaux :
1° Sacrifices consentis sur les salaires et les traitements.
2° Collectes dans les rues qui sont effectuées par des
organisations variant à chacune d'elles : ce sera tantôt l'Armée, tantôt le
Parti, tantôt les fonctionnaires et assimilés, tantôt la Police, tantôt les
pompiers, tantôt la jeunesse etc. Chacune de ces journées de collecte est sous
l'égide d'un symbole déterminé et les donateurs reçoivent, à titre de souvenir,
des insignes appropriés d'un goût parfait et en une matière autre à chacune
d'elles. Notons que ces insignes sont des occasions de travail pour quantité de
gagne-petit de l'industrie à domicile. Et au « Jour de la Solidarité nationale
» ce sont les sommités de toutes les carrières et professions : hommes
politiques, artistes, savants et capitaines de l'économie, officiers supérieurs,
dirigeants du Front du Travail etc. qui font office de quêteurs.
3° A des
intervalles déterminés chaque ménage fait le don dit « de livres », contribution
en nature qui doit être d'une livre au moins.
4° Enfin, alternant avec la libéralité précédente, ce qu'on
appelle le « Dimanche du plat unique » (« Eintopfsonntag »). En ce jour on ne
sert à tous les foyers — depuis la chancellerie du Reich jusqu'au plus modeste
logement ouvrier, dans les petits restaurants et dans les palaces — qu'un mets
simple à l'étuvée. La différence approximative entre le coût de ce plat sans
prétention et celui du rôti du Dimanche, de tradition dans chaque famille ou
dans chaque restaurant, est versée comme don à la caisse de l'« Œuvre d'assistance
d'hiver ».
Combien cette manière de se dévouer au concitoyen peu
favorisé par la fortune tranche sur les somptueuses « Fêtes de bienfaisance »
qui, à travers Champagne et caviar parmi les flonflons de la musique et dans le
vacarme des divertissements, laissait quelque chose pour les « pauvres » sans
que les riches aient à renoncer à leurs distractions ! Un sacrifice, fruit d'un
renoncement réel est un don redoublé — un pour tous, tous pour un — et c'est
ainsi que l'Œuvre d'assistance d'hiver est devenue l'Œuvre éducatrice du peuple
allemand ainsi formé à l'idée de la communauté démotique et raciale.
(.../...) C'est ainsi que de 1934 à 1938 2.410.926 enfants ont pu, grâce à cette bienfaisante
activité, avoir des vacances de réfection.
L'intérêt que l'on porte aux mères se manifeste de façon
patente dans l'institution de la Recréation maternelle. Au cours de 5 années
l'Assistance nationale-socialiste a envoyé 320.668 mères, chacune pour 4
semaines, dans des homes de recréation où elles ont pu puiser des forces
nouvelles pour l'accomplissement de leur belle mais si pénible mission, celle
d'être des mères saines et sereines d'enfants joyeux et bien portants. Cette
œuvre comporte un complément important, quasi indispensable, celle de
l'assistance familiale pendant l'absence des mères. Des sœurs
nationales-socialistes s'occupent pendant ce temps du père et des enfants pour
que la famille restée au foyer n'aille pas à la dérive, à moins que l'on ne
fasse appel à des voisines ou à des parentes qui se consacrent à la tâche de
remplacer la mère. On pourra juger de l'ampleur de ces prestations et interventions
au fait que les frais annuels d'un seul de ces homes maternels ascendent à
1.200.000 frs.
Le succès de l'œuvre d'assistance « La Mère et l'Enfant »
que l'on a surtout développée dans les régions autrefois déshéritées, s'est
traduit par la diminution de
la mortalité des nourrissons précisément dans ces régions.
C'est ainsi, par ex.,
que cette diminution accusait pour la Silésie et la Bavière
les chiffres suivants :
Silésie 1933 10,07% 1938 6,6% des enfants nés vivants
Bavière 1933 10,02% 1938 7,0% des enfants nés vivants
La mortalité des nourrissons a reculé dans tout le Reich
depuis 1933 de 7,07 % à 6,0 %.
L'Assistance nationale-socialiste forme ses sœurs dans des
écoles spéciales. Ces sœurs sont ensuite affectées à des tâches multiples.
Elles sont surtout désignées pour les stations d'assistance communale où elles
œuvrent infatigablement pour la santé et l'hygiène du peuple allemand. On a
jusqu'à présent créé 4.824 de ces stations.
La lutte contre la tuberculose est également dans les
attributions de l'Assistance nationale-socialiste. En collaboration avec les
autres éléments qui combattent cette terrible pandémie, l'Assurance sociale
ordinaire et les Offices d'hygiène communaux, l'Œuvre d'assistance contre la tuberculose
de l'Assistance nationale-socialiste a pu réduire la mortalité tuberculeuse,
qui, dans les années 1924 à 1926, atteignait encore le chiffre de 11,2 par
10.000 habitants, à 5,9 en 1938. Si l'on ajoute à cela que par l'intermédiaire
de l'Assistance nationale-socialiste 627.719 hommes et femmes ont pu participer
gratuitement à un voyage de détente dans le cadre de la « Fondation Hitler des
places gratuites », que, grâce aux cliniques dentaires motorisées de
l'Assistance nationale-socialiste il a été procédé à plus d'un million de
traitements, en particulier dans les villages reculés où jamais un dentiste ne
se rend, on peut se faire une idée de l'immense activité de prévoyance de cette
organisation créée par le Mouvement national-socialiste. Et cependant, nous
n'avons pu ici indiquer qu'une modeste partie des innombrables mesures de
détail aussi variées que le sont les petites misères et les grandes détresses
humaines. L'Assistance nationale-socialiste donne à tous ceux qui en ont besoin
conseils et secours. Son principal champ d'activité consiste à s'occuper des
esprits et des cœurs, d'en faire surgir le « self-help » et lorsque celui-ci
devient insuffisant d'intervenir matériellement. Le but de toute cette action
est de protéger les vaillants de la vie et de les maintenir tels.
Le Front du Travail allemand
Indépendamment de l'Assistance nationale-socialiste la 1ère
salle de l'exposition présente également l'essentiel de l'œuvre du Front du
Travail allemand sans cependant prétendre le faire de façon exhaustive, tant le
domaine du Front du Travail est vaste. C'est le Führer lui-même qui, à la date
du 2 mai 1933 a institué le Front du Travail allemand, surgi de la mesure
révolutionnaire de la succession aux syndicats. C'était l'heure 11. Les
syndicats étaient en effet à bout de souffle. Leurs membres étaient au désespoir
et leurs finances, immobilisées par les crédits gelés engagés dans l'orbe des
affaires ou absorbées par des secours d'une ampleur croissante, étaient à la
veille d'une catastrophe. L'incorporation sur la base d'une libre acceptation
du surplus des travailleurs et employés et finalement aussi des associations
d'employeurs, fit du Front du Travail allemand le front commun de tous les
Allemands constituant la population active. La première et la plus importante
de ses tâches fut d'éduquer ceux qui en faisaient partie, pour en finir avec
toutes les conceptions entravant la collaboration de tous dans le processus de
la production. L'idée cénesthésique du national-socialisme, idée dont le Parti
était le prototype réalisé, évinça celle dissolvante de la lutte de classes. Et
si, dans le Mouvement national-socialiste c'était la lutte de caractère
politique pour la communauté démotique et raciale qui avait raison des
contrastes de classes, ce fut dans l'Economie l'activité pour l'euphorie de la
nation entière qui devint le ciment de l'ensemble. Voici l'idée dont procéda la
vie ergique.
Le travailleur et l'entrepreneur ne sont nullement
antinomiques l'un à l'autre, car ils se complètent. On ne saurait imaginer le
labeur de l'un sans celui de l'autre. Tous deux appartiennent au même peuple et
sont, par conséquent, soumis à la même destinée. Ils travaillent tous deux dans
la même entreprise, gagnant en commun le pain de leurs concitoyens et créant les
valeurs nécessaires à l'existence de ceux-ci. Aussi une direction intelligente
doit-elle supprimer tout ce qui apporte le trouble dans la vie de l'entreprise
ou dans les rapports des hommes entre eux, tout ce qui les empêche de se sentir
heureux d'accomplir leur devoir et ce qui est de nature à compromettre le succès
du travail de tous. L'entrepreneur et le travailleur doivent enlever les
œillères qui les empêchent d'œuvrer ensemble avec une estime réciproque. Et
c'est ainsi que l'idée de la communauté d'entreprise surgit en lien solide
unissant tous ceux collaborant à une entreprise. Les intérêts individuels
s'effacèrent devant ceux de tous. Grâce à ses efforts infatigables dans la
réalisation de l'œuvre éducative entreprise, le Front du Travail allemand a
réussi à faire triompher ces idées et en imprimer la conviction dans l'esprit
de tous. Dès 1934 on pouvait promulguer la « Loi du travail national » qui
condense toutes ces idées en vue de la réorganisation de la vie ergique et sert
de base légale aux rapports réciproques des entrepreneurs et de leurs
effectifs. La communauté d'exploitation est devenue le « leitmotiv » de la
constitution ergique allemande. Et la lourde tâche de la direction et de la
sauvegarde des hommes occupe désormais la place éminente, la première dans
l'orbe économique.
Telles sont les bases sur lesquelles le Front du Travail
allemand réalise l'évolution sociale envisagée, évolution salutaire pour la
paix sociale et l'harmonie des classes.
Le sentiment de la responsabilité sociale
Le centre de gravité de la politique sociale est, dans la
nouvelle Allemagne, dans l'entreprise. C'est une réflexion toute simple qui a
orienté les esprits dans cette direction. L'Allemagne de 1918 n'avait vu dans
la question sociale qu'une question de salaires. Cette conception ne pouvait
aboutir qu'à l'insuccès au milieu de luttes brutales pour le tarif, de haines
mutuelles entre enfants d'un même peuple et d'une indicible détresse.
En faisant abstraction des richesses naturelles, richesses
qui, en Allemagne, sont modestes lorsqu'on les compare à celles d'autres nations
— de ces richesses assurant à un peuple espace vital et produits du sous-sol,
on s'aperçoit que la question sociale est exclusivement un problème du travail.
Car, il n'y a que le travail pour créer des valeurs assurant l'existence et un
peuple ne vit jamais que des valeurs qu'il se crée par son travail. De sorte
que si le peuple allemand veut bénéficier d'un nouvel essor économique et
social il lui faudra être assidu et se contenter des valeurs dont il sera
l'artisan en vue de les consommer. Tout effort d'amélioration de la nourriture,
du vêtement, de l'habitation, de la sécurité des vieux jours doit être
sanctionné par un travail créateur de nouveaux produits et de nouvelles
réserves. Le chef du Front du Travail allemand a un jour résumé tous ces problèmes
en la formule suivante :
« Le socialisme véritable réside dans les performances.
Faisons le nécessaire pour que notre peuple ait la meilleure hygiène, la
meilleure éducation professionnelle, la meilleure sauvegarde sociale et soit,
par là, capable des plus grandes réalisations — et alors la question des
salaires ne sera plus qu'une question d'honnêteté et de bienséance, de bon
esprit et, par là, une question d'éducation. »
Cette conception fait aujourd'hui partie du patrimoine
intellectuel de tout Allemand. Il n'y avait pour comprendre ces enchaînements
que la communauté d'entreprise qui, du directeur de l'exploitation au jeune
travailleur, reconnaît ce qu'il y a de commun dans leur vie à tous et dont les
forces s'ordonnent judicieusement dans la suite des passes du travail en vue de
l'obtention du maximum d'effet utile au point de vue économique et social.
Da sorte que l'esprit et le but du sentiment de la
responsabilité sociale devaient être d'établir d'étroits rapports avec les
tâches pratiques du monde du travail ainsi que de discuter et de solutionner
les problèmes sociaux de l'entreprise aussi complètement que possible dans un
sentiment de responsabilité sociale parfaitement autonome.
La structure répondant à ce sentiment a comme point de
départ chaque entreprise. A la tête de la communauté que celle-ci constitue se
trouve en effet un « Conseil de confiance » qui se compose du chef
d'exploitation, du représentant du Front du Travail allemand et, selon l'importance
de l'établissement, de plusieurs membres du conseil' de confiance choisis parmi
l'effectif. Le Conseil de confiance exerce ses attributions sans être rémunéré.
Ceux qui en font partie ont prêté serment de promouvoir les intérêts de la
communauté et ne peuvent pas être congédiés de leur emploi. Ils doivent se
distinguer par leur conduite et leur savoir faire professionnel. Ils secondent
le chef d'exploitation dans la direction des hommes qui font partie de cette
dernière et ils l'aident à se rendre compte des soucis et des désirs de
l'effectif et à y répondre de façon équitable. Inversement les membres du
conseil de confiance donnent les éclaircissements voulus sur les légitimes exigences et nécessités de l'exploitation,
contribuant ainsi à faire comprendre les mesures et les décisions prises par le
chef. Au nombre de leurs attributions figure surtout l'élaboration d'un
règlement d'exploitation, ordonnant la vie intérieure de l'entreprise,
établissant le détail des droits et devoirs de la communauté d'entreprise, tels
que temps de travail, pauses, permissions, délais de congé, salaires,
obligations sociales et prestations etc.
La responsabilité sociale est une des institutions les plus
salutaires existant en vue de la pacification de la vie active : elle a
contribué, de façon remarquable à la compréhension mutuelle des entrepreneurs et
des ouvriers. C'est à son influence que le travailleur allemand est redevable
d'une sauvegarde sociale variée répondant aux particularités des exploitations
et, par là, d'une amélioration permanente des conditions de son travail et de
son genre de vie. Bornons-nous à donner quelques exemples de cette activité
tutélaire dont on pourra voir un raccourci dans les trois salles de
l'Exposition : structure des salaires à la tâche sur la base des conditions
minima du tarif / compensation des charges de famille / prolongation des délais
congé / introduction d'un droit formel de vacances par l'adaptation du système
des timbres de vacances pour ouvriers saisonniers (autrefois 75 %> des
ouvriers du bâtiment ne bénéficiaient pas de vacances par suite d'insuffisance
de période préparatoire. Grâce au système des timbres un million et demi
d'ouvriers bénéficient de vacances convenables) / échelonnement des vacances
d'après l'âge, le nombre d'années dans la profession, l'appartenance à
l'entreprise et la difficulté du travail / limitation de la période d'attente à
6 mois / vacances plus étendues pour les adolescents pouvant atteindre 18 jours
/ organisation d'une protection du travail dans les entreprises par 200.000
contrôleurs non rétribués de la Protection du Travail dans le cadre du Front du
Travail allemand / protection hygiénique préventive par une surveillance
médicale régulière des membres de l'effectif / organisation des dispositifs
d'aération et de désaération, des locaux d'éclairage et de séjour / conformation
des machines et outils mettant à l'abri des accidents.
Et par là l'action tutélaire sociale pénètre de plus en plus
dans le cycle immédiat des chefs et des communautés d'entreprise. La
responsabilité sociale est devenue un instrument idéal de l'égalisation sociale
équitable favorable à la collectivité. Sa plus grande valeur réside
certainement dans une éducation continue dans le sens de la solidarité et d'un
esprit de socialisme. Les dépenses librement exposées en vue de prestations
sociales des entreprises dépassant les prescriptions légales sont considérées
peu à peu comme allant de soi. Pour l'exercice 1936/1937 590 exploitations à
effectif considérable accusaient les chiffres suivants :
Total des salaires et traitement 47.728.400.000 frs.
Allocations sociales supplémentaires non obligatoires . .
. 3.264.500.000 frs.
Dividendes 5.310.900.000 frs.
Les prestations spontanées atteignent donc 6,8 °/o des
salaires et des traitements et 61,5 % des dividendes. De ces 590 grandes
exploitations 47,6 °/o ont, au cours du dernier exercice distribué des primes
et des gratifications, 29,1 % ont créé des caisses de pensions et des caisses
de secours, 27,2 % ont exposé des dépenses pour l'organisation des loisirs,
42,7 % pour des lotissements et des habitations, 15,9% pour la prévoyance
sociale (hygiène, alimentation à prix réduits, « Kindergärten », homes pour la
vieillesse et sanatoria), et 33,2 % pour la formation professionnelle et
l'éducation des apprentis.
La nouvelle Allemagne organise des concours d'émulation
entre les entreprises
entre les entreprises
Le capital le plus précieux de l'entreprise est la main
d'œuvre de son effectif. Conserver cette main d'œuvre et en développer la
valeur est le premier devoir d'un chef d'exploitation allemand. Pour mettre en
relief ce que cette tâche toute de dévouement pour le peuple et l'Etat a
d'honorable et pour lui accorder toute la reconnaissance qu'elle mérite le Führer-Chancelier
a, en date du 29 août 1936, édicté des dispositions aux termes desquelles le
titre d'
« Entreprise nationale-socialiste modèle »
sera conféré aux exploitations réalisant de la façon la plus
parfaite la conception de la communauté d'entreprise nationale-socialiste au
sens de la « Loi d'organisation du travail national » et dans l'esprit du Front
du Travail allemand et cela, par le concours du directeur de l'entreprise et de
son effectif.
Ce titre est accordé pour une année sur la proposition du
Front du Travail allemand et peut être concédé de nouveau en cas de mérites correspondants.
Un diplôme du Führer délivré le jour de la Fête nationale du peuple allemand,
c'est-à-dire le 1er mai, constitue un signe tangible de la distinction accordée
aux entreprises nationales-socialistes modèles qui ont le droit de porter le
drapeau du Front du Travail allemand à bordure d'or. Toute une série d'insignes
de performances délivrés aux entreprises qui se sont particulièrement mises en
relief dans d'importants domaines de la politique sociale, complètent cette distinction
fondamentale. Le chef du Front du Travail allemand confère les insignes de
performances comme récompense d'un zèle exemplaire déployé au service de
l'hygiène publique, à celui de l'éducation professionnelle ainsi qu'en
reconnaissance de l'établissement de « homesteads » (biens de famille), de logements
modèles et des encouragements remarquables à la « Force par la Joie ». A cela
s'ajoute le « Diplôme régional pour records de tout premier ordre » que confère
le « Gauleiter » (chef régional) du Parti ouvrier national-socialiste allemand
compétent aux entreprises qui dans leurs efforts en vue d'améliorer leur
organisation sociale ont atteint le stade préliminaire de l'entreprise modèle.
Le premier Concours d'émulation 1937/1938
Le docteur Robert Ley, directeur du Front du Travail
allemand, a coordonné toutes ces mesures et les a intégrées dans un grand
concours d'émulation sociale qui devait être disputé pour la première fois en
1937/1938. Rien ne montrera mieux le caractère de truisme que présente
maintenant la pensée du progrès social pour le chef d'entreprise allemand que
le fait des 84.000 inscriptions enregistrées pour le premier concours.
Cette idée d'émulation apparaît pour la première fois dans
l'histoire sociale des peuples. Elle a été un puissant stimulant de la
politique sociale allemande, elle l'a dégagée des mesquineries législatives et
elle en a fait un moyen d'éducation de tout premier ordre. Les résultats de ce
premier concours à la date du 1er mai 1938 étaient impressionnants :
Tutelle sociale au profit de la femme qui travaille
5.179 chefs d'entreprise accordaient des congés de grossesse
avant le terme prévu par la loi en continuant à payer le salaire
6.115 entreprises payaient la différence entre le secours de
maternité ou l'allocation de grossesse et le salaire
233 entreprises organisèrent des maisons de repos pour mères
972 entreprises avaient créé un poste d'« ouvrière sociale »
avec mission de s'occuper exclusivement de l'hygiène de la femme à l'atelier ou
à l'usine
546 entreprises avaient créé des «Kindergärten» d'usine
modèles pour les enfants des mères occupées professionnellement
15.074 entreprises versaient un subside matrimonial aux
membres de l'effectif désireux de se marier
15.261 entreprises accordaient aux membres de l'effectif des
secours pécuniaires et des layettes à la naissance d'enfants 7.647 entreprises
versaient des allocations spéciales aux familles nombreuses
Encouragement de l'éducation professionnelle
4.850 entreprises avaient organisé des ateliers-écoles et
des sections d'enseignement 1.181 entreprises avaient créé des écoles d'usines
pour le perfectionnement professionnel des membres de leur effectif
3.809 entreprises avaient abrégé le temps d'apprentissage
comme équivalence de bons travaux de leurs apprentis
1.121 entreprises avaient créé des ateliers de réadaptation
14.000 entreprises avaient accordé des bourses et autres
avantages similaires à 70.000 membres de leurs effectifs s'étant
particulièrement distingués dans le concours d'émulation du Reich.
Mesures en faveur de l'hygiène nationale
2.500 entreprises avaient créé un poste de médecin
d'entreprise à titre principal ou à titre accessoire pour le contrôle de la
santé de leur personnel 3.390 entreprises avaient créé de nouvelles ambulances
25.800 gardes-malades et sœurs d'usines avaient été formés
pour les soins à donner en cas de maladies bénignes et pour les premiers
secours en cas d'accidents : 4.186 groupes sanitaires avaient été constitués
dans les entreprises et instruits par des médecins 4.559 associations de sport
d'usine s'étaient ajoutées à celles déjà enregistrées l'année dernière,
cependant que le nombre des places de sport d'usine augmentait de 1.250 1.700
entreprises avaient engagé un professeur de sport à titre soit principal soit
accessoire pour diriger les sports de l'entreprise
2.970 entreprises avaient organisé un service d'autobus
régulier ou obtenu l'insertion de trains spéciaux dans l'horaire des chemins de
fer en vue de permettre aux membres de l'effectif de se rendre plus facilement
à leur travail et de rentrer plus rapidement à leur foyer 2.276 cantines
d'usine avaient été créés
7.460 entreprises avaient distribué quotidiennement des
aliments chauds à leur personnel 25.190 entreprises avaient créé des
dispositifs de réchauffement des aliments apportés par leurs collaborateurs
Les dépenses des entreprises ayant participé au concours
d'émulation, dépenses exposées pour l'embellissement et le développement de
leurs installations, ont atteint au cours de la dernière armée la somme de
3.405 millions de frs.
La « Force par la Joie »
L'organisation nationale-socialiste la « Force par la Joie »
a été créée le 27 novembre 1933 sur une décision du Führer. Elle a réussi à
rallier à la communauté démotique et raciale des millions de travailleurs
allemands qui avaient la folie de se considérer comme des prolétaires et de les
rallier en membres de la communauté conscients d'une valeur qui n'était
autrefois qu'un orgueil de déshérités. La Force par la Joie est une idée
révolutionnaire qui a donné à toute la vie allemande un contenu absolument
nouveau et l'a orientée dans une direction non moins inédite. Etant donné cette
extraordinaire transmutation sociale l'activité variée de l'organisation
sociale nationale-socialiste La Force par la Joie s'est vu attribuer une salle
spéciale abondamment ornée de tableaux et de modèles dans la section allemande
de l'Exposition du progrès social.
La note caractéristique de la vie allemande au cours des
décades passées était une mise en relief très accusée de l'origine, du milieu
et de la classe. Il y avait une fierté paysanne, une fierté bourgeoise, une
fierté nobiliaire et une fierté d'officier et chaque classe avait une
conception de l'honneur à elle. Cette ivraie intellectuelle foisonnait jusque
dans l'existence professionnelle, ébranlant finalement la population active
animée, d'une part, d'une impitoyable haine de classes, et de l'autre, d'une
morgue de caste irréductible.
L'organisation de la Force par la Joie a introduit dans les
ateliers, dans les villes comme dans les villages un nouveau genre d'ordre
social qui a fait revivre la foi dans la solidarité des enfants d'un même
peuple dans des millions de cœurs gagnés. L'homme qui travaille se trouva
intégré, comme il l'état déjà dans sa vie ergique, au beau milieu de
l'existence sociale.
La Force par la Joie donna naissance à un mouvement des
loisirs qui, dès ses débuts, se consacra à l'organisation des temps libres, des
repos et des congés de tous ceux qui œuvrent et se préoccupa surtout de rendre
accessible aux travailleurs manuels allemands tout le patrimoine artistique et
culturel de la nation allemande. Elle a ainsi transfiguré le monde du travail,
créateur de valeurs, et vivifié les Allemands de l'idée de la Joie. Elle a
ainsi amené la réconciliation des classes, réconciliation d'un prix
incontestable pour les luttes nationales décisives du peuple allemand au cours
des dernières années ainsi que pour l'avenir qui s'ouvre devant lui. Au bout de
cinq années d'un infatigable labeur de création continue l'organisation
nationale-socialiste de La Force par la Joie, émanation du Front du Travail
allemand peut être fière de ce résultat dont les plus essentiels seront
indiqués ici :
Voyages, randonnées, excursions et congés
Les vacances ! Qui s'est inquiété jadis de ce que l'ouvrier,
le petit employé, ayant l'un et l'autre â peine de quoi s'offrir le tramway ou
l'omnibus pour aller au théâtre, bref, ces gens sans moyens pourraient bien
faire de leurs temps libres ?
Aujourd'hui, l'ouvrier allemand accomplit un voyage en
Norvège avec la Force par la Joie pour 690 francs. En tout juste 6 jours ouvrés
il a gagné de quoi se payer cette odyssée.
Le 22 mars 1938 les ouvriers allemands ont pour la première fois abordé le sol africain comme « globe-trotters de vacances ». Le 15
novembre 1938 des membres de l'organisation La Force par la Joie en congé
faisaient escale dans le port yougoslave de Split. Le même mois la flotte de la
Force par la Joie venait pour la première fois visiter la Grèce où des
travailleurs allemands, fait sans précédent, prenaient contact, avec le monde
antique.
Au cours des deux dernières années les navires de La Force par la Joie
se sont rendus en Italie à intervalles déterminés. Rien que l'hiver précédent
30.000 citoyens allemands venus de tous les points du Reich ont pu naviguer
dans la Méditerranée sur la flotte de la Force par la Joie. Le programme des
croisières d'hiver pour 1938/1939 a atteint avec ses 64.000 participants de La
Force par la Joie un chiffre record. Il y a longtemps maintenant, qu'à Madère,
en Grèce, en Yougoslavie et en Italie les permissionnaires de la Force par la
Joie sont accueillis en hôtes sympathiques. Avec le premier voyage du second
navire sans classes l'organisation La Force par la Joie a pu mettre en service
le sixième navire pour les grandes traversées après l'achat de 4 vapeurs pour
passagers et la construction de deux navires. Une flottille danubienne de la
Force par la Joie va, d'accord avec les pays amis qu'elle traversera, pousser
ses voyages jusqu'à la Mer Noire.
Mais les randonnées de la Force par la Joie franchissent
également les « verdoyantes frontières terrestres ». Indépendamment de voyages
en Haute-Italie et en Yougoslavie des ouvriers en congé ont dans le cadre d'un
voyage culturel visité le 1er octobre 1938 la capitale de la France pour se
rendre compte des beautés culturelles de Paris. Innombrables sont les
possibilités de voyage à l'intérieur de l'Allemagne que l'Office « Voyages et
randonnées » offre aux membres du Front du Travail, soit jusqu'aux rives de la
Mer du Nord et de la Baltique, soit dans les montagnes, soit sur les bords du
Rhin, soit dans le gracieux pays de Souabe, en bref, où que vous voulez aller à
l'intérieur des confins du Reich.
Un sommaire aperçu des trajets accomplis par terre et par
eau, des randonnées ainsi que des chiffres de ceux qui y participèrent, permet
de se rendre nettement compte de l'importance de l'organisation des loisirs
ainsi que des pérégrinations et du tourisme qui ont été l'œuvre de la Force par
la Joie au cours des dernières années, sans parler des impressions et souvenirs
inoubliables que 30 millions de membres de la communauté démotique, et raciale
auront rapporté de 196.911 déplacements, tournées de week-end, parcours sur
terre et par eau, sur la Mer du Nord ou à travers l'Océan, qui se sont déroulés
de 1934 à l'automne 1938.
Réunions et festivités des heures de repos
Les théâtres en régie de La Force par la Joie ou des
théâtres avec lesquels elle a passé des conventions de représentations à prix
réduits, les orchestres les plus importants et les plus célèbres procurent
aujourd'hui aux membres de la population active allemande des satisfactions
artistiques de la plus haute perfection. Pour le prix de 11 frs. à toutes les
places le travailleur de la nouvelle Allemagne peut maintenant aller au
théâtre. De sorte qu'il n'a même pas besoin de travailler une heure pour
s'offrir un spectacle, entendre un opéra, écouter les créations de compositeurs
célèbres ou se détendre aux bonnes productions de scènes intimes. Des expositions
d'art et des visites de musées sont là pour compléter l'immense effort tenté en
vue de montrer à l'Allemand moyen les chefs-d'œuvres de la culture allemande.
Ici encore laissons parler les chiffres : en novembre 1938
l'Office « Heures de repos » avait enregistré à son actif 73.000
représentations théâtrales auxquelles 33.700.000 personnes avaient assisté,
15.600 concerts que 7.900.000 amateurs avaient fréquentés, sans parler d'autres
manifestations culturelles au nombre de 180.000 ayant attiré 70 millions de
personnes, et de 47.000 projections filmiques dans les campagnes à l'aide de
l'auto de films sonores devant 18.650.000 assistants. Et, depuis, ces chiffres
ont été dépassés de façon extraordinaire.
L'organisation ne se borne d'ailleurs pas à offrir des
spectacles à prix réduits là où se trouvent déjà des instituts d'art. Elle porte aussi la culture aux points où
l'individu
Beauté du Travail
Gomme il n'y a pas de rendement ergique sans joie de
produire, l'Office « Beauté du Travail » créé en 1934 est devenu une
subdivision de la Force par la Joie. Sa dénomination indique son but : la
beauté du travail. Et il ne s'agit nullement d'une beauté que le patron paie de
sa poche pour que l'effectif ait toutes ses aises, car une bonne partie des
places de travail embellies, des jardins entourant l'entreprise, des
installations sportives et balnéaires est due au travail volontaire des
collaborateurs pendant leurs heures de repos. Le patron s'est contenté de
donner la place et les outils et souvent il a, lui aussi, mis « la main à la
pâte ».
Un air pur, une bonne lumière, une place de travail propre,
tel est le minimum de ce que l'on peut exiger de chaque entreprise et en
Allemagne ce minimum est réalisé. Des lavabos et des vestiaires impeccables ne
sont plus depuis longtemps une curiosité sporadique. On fait encore mieux en
s'inquiétant de l'euphorie physique des équipes. Repas chauds en locaux
confortables, pelouses soignées, avec sièges et chaises-longues pliantes pour
les pauses, garages de bicyclettes, places de sport et plages, rien ne manque.
On attache une importance particulière à la création de
salles de réunion ainsi qu'à leur arrangement qui doit être de bon goût. C'est
en effet là que le personnel passe ses heures de repos. Des scènes permettent
de jouer de petites pièces de caractère récréatif ou didactique, d'organiser
des concerts ou d'entendre des conférences. Et l'habitude est prise par les
établissements, qui en ont les moyens, de conférer une note de gaieté à leurs
locaux en faisant appel à des artistes qualifiés ou à de talentueux membres de
l'équipe pour la décoration murale au moyen de sentences ou de fresques
appropriées.
Le bon état sanitaire des entreprises repose sur
l'observation de quelques prescriptions fondamentales, telles que mesures
suffisantes de prévention d'accidents, d'une part, éducation adéquate des
équipes sur l'observation de toutes ces mesures (aussi en cas d'incendie)
d'autre part, et enfin contrôle médicale individuel des membres de l'effectif
par le médecin de l'entreprise. 600.000 ouvriers au moins appartenant à 4.752
exploitations, ont été l'objet d'un examen médical. C'était autrefois un
supplice pour le travailleur de se morfondre pendant des heures entières dans
l'atmosphère étouffante de la salle d'attente du médecin, bondée à ne plus
trouver de place, pour être porté « rétabli » après un examen superficiel (en
considération de la foule des camarades voulant avoir leur tour) et cela, bien
que défaillant. Aujourd'hui la situation est renversée : c'est le médecin qui
vient en ami à l'usine. C'est lui désormais qui invite l'ouvrier à se faire
ausculter à fond et qui, selon le résultat, le congédie avec un mot d'encouragement
ou lui propose une cure quelque part aux frais des assurances sociales, à moins
qu'il ne lui prescrive quelques jours de repos.
Sous plus d'un autre rapport encore les entreprises
s'occupent du bien-être de leur effectif. C'est ainsi que nombre d'entre elles
ont installé pour les besoins de leurs collaborateurs mutilés de guerre des
lavabos spéciaux fonctionnant à l'aide de pédales et de leviers coudés pour les
commodités des manchots. D'autres entreprises veulent que leurs collaborateurs
ménagent leurs forces en se rendant au travail. C'est dans cette pensée que
2.970 établissements ont facilité à leurs
L'organisation du self-help du Front du Travail allemand
Le Front du Travail allemand protège environ 22 millions de
personnes. L'activité sociale à laquelle il se livre est pratiquement entre les
mains de 36.000 collaborateurs en titre et de 2 millions de collaborateurs à
titre gracieux. A cela s'ajoute comme organes et auxiliaires sur place tous les
chefs d'entreprise et les membres de leurs Conseils de confiance. Jusqu'à
l'automne de 1938 ces institutions d'assistance étaient venues en aide à 7
millions 800 mille camarades dans le besoin avec une dépense totale dépassant
4.920 millions de francs.
400 Offices de Consultations juridiques et 1.500 Conseils juridiques
en titre préparent la solution des différends du Droit du travail pouvant
surgir entre employeurs et employés. 95 °/o des cas se terminent par une
transaction à la suite d'une procédure de conciliation, de sorte que 5 °/o
seulement des différends sont portés devant les tribunaux de travail.
L'Office des Femmes qui a à sa disposition 5.000 sections de
consultation et 60.000 auxiliaires non rétribuées pour l'exercice de leur
activité tutélaire, répare les omissions de la législation antérieure dans le
domaine de la prévoyance sociale concernant les femmes ayant une profession.
1.500 groupes d'ouvrières et quelques milliers d' « ouvrières d'entreprise »
s'occupent des femmes employées dans les entreprises. L'Office des Femmes
s'efforce d'obtenir une amélioration des places de travail, s'occupe des femmes
enceintes et des mères faisant partie des effectifs, ainsi que des femmes
malades et organise des cours d'enseignement ménager et d'hygiène. Les
résultats des luttes d'émulation des entreprises allemandes sont le reflet
fidèle de l'activité de cet office.
L' « Office d'hygiène populaire » se propose d'entretenir la
vigueur des membres de la communauté démotique et raciale des ateliers et des
usines. Tout Allemand et toute Allemande de cette catégorie doivent, une fois
par an, être l'objet d'un examen approfondie d'un médecin attitré. La
bienveillante collaboration de nombreux patrons a grandement facilité
l'obtention des résultats déjà atteints. Les efforts faits dans ce domaine
tendent à conserver à chaque individu sa force de travail, à prolonger le
nombre de ses années utiles à l'économie et à prendre des mesures préventives
contre tout dommage à la santé.
L'Office des homes-steads ou biens de famille exerce une
influence capitale sur la construction des logements et l'établissement des
lotissements dans la nouvelle Allemagne. Par les projets, qu'il adopte et
l'action qu'il exerce sur l'administration générale ainsi que sur les
administrations municipales et par l'intermédiaire des sociétés de logements
relevant de lui, cet office crée les conditions d'une habitation saine et
spacieuse, de « foyers » en propriété et de logements en location. A l'automne
1938 il avait depuis sa fondation encouragé la création de 230.000
lotissements, « foyers » et étages pour une dépense totale de 19,5 milliards de
francs. Et on était redevable à son initiative de la construction depuis 1933
d'un total de 830.000 logements sous la forme soit de colonies modèles soit
d'étages.
Photo ci-dessus : Régulièrement les garçons et fillettes de la Jeunesse hitlérienne sont examinés par le médecin
Contrôle de l'hygiène et de la santé du peuple allemand par
le Mouvement national-socialiste
A côté des assurances sociales allemandes qui sont le grand
facteur de la santé publique relevant de l'Etat, il y a des organisations du
Mouvement national-socialiste qui contribuent au maintien et à affermissement
de cette santé. Il est question en d'autres chapitres de cette brochure des
mesures sanitaires prises par l'Assistance nationale-socialiste, l'Organisation
nationale-socialiste la « Force par la Joie » et par le Front du Travail
allemand.
Le contrôle sanitaire médicale des entreprises n'est complet
que par la visite en série, dans les différents districts, de l'effectif à la
place de travail elle-même. Ces visites sont effectuées sous la direction de
l'Office central d'Hygiène et de Santé publique en collaboration avec le
Ministère du Travail du Reich, les Assurances du Reich et le Front du Travail
allemand. Les résultats obtenus jusqu'à présent, ont mis en relief l'importance
de ces examens. Plus d'un travailleur porte en lui des germes morbides qui ne
l'incommodent pas, dont il ignore même la présence et dont le traitement à
temps peut empêcher de graves maladies ultérieures et éventuellement la perte
de sa capacité de travail. Ces examens médicaux ne cessent de se renouveler de
sorte qu'on arrivera à se rendre parfaitement compte avec le temps de l'état de
santé de la population active allemande. Les médecins et le Front du Travail
allemand ont ainsi à leur disposition la documentation leur permettant de
donner des conseils aux chefs d'entreprise sur la façon dont ils peuvent
s'acquitter de leurs obligations en ce qui concerne la santé de leur effectif.
L'Association nationale-socialiste des médecins collabore à
tous les projets de lois pouvant, en quelque manière, exercer une influence sur
notre santé. Cela est vrai de la loi du 1er janvier de 1939 sur la protection
de la Jeunesse ainsi que pour la protection du travail des femmes enceintes et
des femmes en général. Les Comités consultatifs des Assurances du Reich
comprennent des membres de l'Association nationale-socialiste des médecins qui
doivent veiller à ce que toutes les mesures prises soient en harmonie avec le
contrôle sanitaire du Parti ouvrier national-socialiste allemand.
Notons que l'organisation de la Jeunesse hitlérienne fait
déjà le nécessaire pour la conservation de la santé de la jeunesse allemande.
Elle n'admet que les adolescents satisfaisant aux exigences minima d'une visite
médicale. « Nous commençons par la Jeunesse hitlérienne », disait le docteur
Wagner, Führer des médecins du Reich, mort il y a peu de temps. Et en effet,
chaque bambin et chaque fillette reçoit sa carte sanitaire. De fréquents
examens subséquents complètent le tableau et permettent d'intervenir à temps. —
On le voit, le Parti et l'Etat ont orienté toutes leurs institutions dans le
sens d'une tutelle sanitaire et sociale du peuple allemand extrêmement
cohérente.
La politique sociale de l'Etat
La politique sociale de l'Etat porte dans la nouvelle
Allemagne surtout sur les salaires, la législation du travail et de sa
protection, les assurances sociales et l'assistance aux rentiers, aux invalides
du travail, aux mutilés de guerre, aux veuves et aux orphelins et, enfin, sur
la construction de logements. Elle s'est depuis 1933 engagée dans des voies
complètement nouvelles en tenant compte des grands projets que le gouvernement
du Reich avait envisagés pour créer des occasions de travail et atténuer le
plus gros de la détresse allemande. Le point saillant de la situation
socialement désespérée dans laquelle se trouvaient la nation et l'Etat en 1933
était la présence d'une immense armée de plus de 7 millions de sans-travail qui
s'efforçaient en vain de trouver une occupation et du pain. Le service
d'intérêts de la Dette publique et des dettes de l'économie monstrueusement
accrues menaçait d'anéantir la vie économique de l'Allemagne. Les quelques
personnes qui avaient encore du travail étaient obsédées de l'angoisse de n'en
plus avoir. Il fallait réunir des sommes énormes pour assurer aux chômeurs un
minimum d'existence. La lutte de classes déchaînée, se traduisait par des
grèves et des « lock-out » à n'en plus finir qui causaient des pertes
irréparables à la force productive ainsi qu'au pouvoir d'achat de la nation.
Pour conserver un ordre relatif dans les finances publiques on édictait des
décrets-lois qui ne cessaient de réduire salaires et traitements et d'accroître
en quelque sorte « à la chaîne » les taxes pour les allocations aux
sans-travail. Aussi le pouvoir d'achat des masses était-il descendu à un
étiage-record. Pour sauver les assurances sociales de l'ultime catastrophe
différents décrets-lois avaient fait des coupes sombres dans les rentes des
invalides du travail, des mutilés de guerre, des veuves de guerre et de ceux
qui touchaient une pension de l'Etat. La détresse de celui-ci avait entraîné
celle de la nation entière.
Telle était la situation que trouva le gouvernement
national-socialiste, lorsque le General feldmarschall de Hindenburg, président
du Reich, blanchi sous le « harnois » du devoir, confia au chef du Mouvement
national-socialiste le gouvernail de l'Etat. Un regard rétrospectif sur les six
années écoulées depuis montrera tout ce qui a été accompli dans l'intervalle
par le nouveau gouvernement du Reich dans le domaine de la politique sociale
pour relever le niveau de vie du peuple allemand dans le cadre des strictes
limites de son espace vital à un point qui rendit la vie digne d'être vécue.
Le gouvernement du Reich a surtout dégagé la base d'une
politique sociale constructive en supprimant complètement le chômage existant à
son arrivée au pouvoir. L'exécution du programme d'occasions travail sur
l'initiative de l'Etat a été accompagnée d'un véritable essor de la
Conjoncture. De sorte que le peuple allemand est assuré d'avoir pour des
décades du travail et du pain et que la pénurie de travail a déjà fait place à
la pénurie de bras, à la suppression de laquelle les dirigeants de l'Etat, du
Parti et de l'Economique vouent en commun tous leurs soins.
La base légale de la communauté d'entreprise
Provenant de l'esprit cénesthésique de la communauté
démotique et raciale les lois sociales ne divisent plus employeurs et employés
en deux groupes, elles les réunissent, au contraire, dans une pensée de
camaraderie faisant ainsi régner la paix dans les entreprises. Il fallait pour
cela éliminer la morgue d'une part, et la haine de classes de l'autre. C'est
dans cette pensée qu'Adolf Hitler créa le Service de travail du Reich. Chaque
Allemand doit pendant un semestre se livrer à des travaux manuels, à des
travaux de paix dont profitent sa patrie et son peuple. De cette façon
travailleurs et intellectuels apprennent à se connaître et à respecter leurs
activités respectives. De sorte que le Service de travail du Reich constitue un
élément important de la grande œuvre éducative du peuple allemand, œuvre qui se
propose de réaliser la devise : « Dans la nouvelle l'Allemagne il n'y a qu'une
noblesse — noblesse du travail !»
Mais il ne s'agissait pas seulement de rétablir une
réciprocité de respect entre les travailleurs aux mains calleuses et les
travailleurs de l'esprit : il s'agissait encore, et surtout, de reconnaître la
valeur éthique du travail en général, valeur dont en des temps de capitalisme
et de matérialisme on avait perdu le sentiment.
Le travail était en effet devenu un simple moyen de
satisfaction de l'avidité des profiteurs. Le gain pour l'entrepreneur, le
salaire pour l'ouvrier étaient la base de leurs activités respectives. Et comme
conséquence c'était la lutte, c'était la grève, c'était le « lock-out » avec
les inévitables diminutions de la richesse nationale qui en résultaient. La «
Loi d'organisation du travail national » du 20 janvier 1934 mit un terme à
cette matérialisation du travail, en proclamant le principe de la primauté de
la solidarité sur l'égoïsme. «Utilité commune passe utilité individuelle ! »
Le chef d'entreprise et son effectif travaillent en commun à
la réalisation des buts de l'entreprise et à l'avantage de la nation et de
l'Etat. Le premier doit veiller au bien des seconds et ceux-ci sont tenus à
fidélité envers lui. Un Conseil de confiance (Vertrauensrat) élu par l'effectif
est le support de la communauté de l'entreprise. La réglementation des salaires
est soustraite à l'arbitraire d'associations impersonnelles. Des fiduciaires,
désignés par l'Etat et responsables envers le Ministre du travail du Reich,
établissent les conditions du travail dans des ordonnances tarifaires et
contrôlent l'accomplissement des obligations de prévoyance sociale incombant à
l'entrepreneur ainsi que l'observation du devoir de fidélité des ouvriers et
employés.
L'activité des fiduciaires du Travail a énormément amélioré
les conditions dans lesquelles se déploie l'activité de l'effectif. Chaque
tarif édicté jusqu'à ce jour prévoit pour les ouvriers, selon le nombre
d'années qu'ils appartiennent à la profession et à l'entreprise, 3 à 14 jours
de congé payé par an. Les délais-congé, qui, autrefois, pour les travailleurs
manuels étaient d'un jour à une semaine, ont été considérablement prolongés. En
outre, un fiduciaire spécial a été créé pour l'industrie à domicile : ce
fiduciaire assure une rétribution convenable de cette activité autrefois mal
payée et surveille l'exécution des dispositions qu'il prend. Les travailleurs à
domicile participent maintenant également aux congés payés, ce qui leur permet
de s'accorder le repos dont jouit n'importe quel autre ouvrier.
Il n'est pas de peuple n'ayant ses éléments asociaux
cherchant à enfreindre les lois existantes. Ils relèvent naturellement de la
vindicte publique. La loi d'organisation du travail national a, elle aussi,
créé des tribunaux chargés de juger les infractions contre la communauté
d'entreprise ainsi que les atteintes à l'honneur social : ce sont les tribunaux
d'honneur sociaux. On y aboutit en passant par le Conseil de confiance et le
fiduciaire. Le Conseil cherche tout d'abord à amener le chef d'entreprise ou le
membre de l'effectif à remplir ses obligations sociales. Au cas où ses efforts
ne sont pas couronnés de succès il fait appel au fiduciaire qui invite à faire
cesser l'abus constituant une perturbation pour la communauté. Et si cette invitation
elle-même demeure sans succès, le fiduciaire porte plainte devant le tribunal
d'honneur social. Cette instance peut prononcer un avertissement, un blâme,
condamner à des amendes, voire priver du droit d'être chef d'entreprise ou
décider l'éviction de la place de travail jusqu'alors occupée. Mais la
conviction que la contrainte ne mène pas à grand'chose et que, par contre, le
dévouement à une idée et une coopération spontanée peuvent soulever des
montagnes se manifeste dans le fait que d'année en année il est de moins en
moins nécessaire de citer entrepreneurs ou membres de l'effectif devant les
tribunaux sociaux.
Politique des salaires
Les mesures prises par le gouvernement du Reich en matière
de salaires résultaient tout naturellement du programme de création d'occasions
de travail pour 7 millions de chômeurs renforcés par quelques millions de
chômeurs partiels. La détresse économique des années précédentes avait amené
une diminution des tarifs de salaires, diminution qui à la fin de 1932
oscillait de 27 à 32%. Il convenait tout d'abord d'éviter tout ce qui pouvait
rendre plus difficile l'insertion de nouveaux salariés dans le processus
économique. D'autre part, il fallait supprimer le plus rapidement possible les
plus graves injustices sociales. Le rétablissement de tarifs fut accompagné de
l'établissement d'une limite générale minima des salaires, cela en vue
d'assurer l'indispensable à tous les travailleurs.
L'absolue confusion qu'offrait au début du nouveau régime le
système tarifaire a, au cours des années, grâce au travail social préparatoire
des Offices professionnels du Front du travail allemand, fait place à une
réglementation raisonnable des tarifs. Dans la fixation des salaires minima,
des jours de congé et des conditions de travail, il est toujours tenu compte de
la structure des branches entrant en ligne de considération ainsi que de la
rentabilité des entreprises de leur secteur. Car, il ne fallait pas que des
charges sociales excessives vinssent entraver l'essor économique, tout développement
économique satisfaisant ne pouvant être obtenu que dans le cadre d'une
organisation sociale équilibrée.
De sorte que, sous l'influence de l'idée de la communauté
démotique et raciale ainsi que de celle de la communauté d'entreprise on s'est,
sur la base des conditions tarifaires minima, engagé dans la voie du salaire
selon la contre-prestation, lequel constitue la garantie des plus grands succès
aussi bien sous le rapport de la productivité économique que sous celui du
niveau de vie du travailleur.
somme de 3.750 frs., à valoir sur le remboursement du prêt,
est portée au crédit des bénéficiaires. Les crédits prévus pour les prêts
matrimoniaux s'élèvent annuellement à 1.500 millions de francs. Jusqu'à l'été
de 1937 7,5 millions de prêts avaient été consentis et effectués.
Le peuple allemand lui-même a, dans son immense majorité
salué avec satisfaction les efforts démographiques de son gouvernement, de
sorte que de 1933 à 1938 il a été procréé en Allemagne, en moyenne,
annuellement 244.900 enfants de plus qu'en 1932. Pour encourager cette natalité
750 millions de francs sont prévus chaque année au budget et distribués comme
allocations familiales. Le nombre des familles ainsi soutenues se chiffre
annuellement à cent mille environ. Les institutions d'assurances-maladie et
d'assurances sociales se sont fort heureusement ralliées à cette politique. De
sorte que les familles nombreuses ont droit à des prestations plus étendues de
la part des caisses-maladie, elles sont libérées de toutes taxes et de toute participation
aux frais de médicaments. En cas de maladie contagieuse dans la famille c'est
la caisse-maladie qui assume la perte de salaire en en versant l'équivalent à
la famille sous forme de secours de maladie, à moins que ce ne soit le chef
d'entreprise lui-même qui supporte cette perte.
D'après la loi de structure de l'Assurance-vieillesse de
1937 les membres féminins de l'effectif récupèrent en se mariant la moitié des
cotisations payées. De même, la rente permanente des orphelins et l'allocation pour
enfants ont été prolongées de trois années, de sorte que les bénéficiaires
peuvent toucher l'une ou l'autre jusqu'à 18 ans. Et pour répondre au sentiment
social dont l'Allemagne est toute pénétrée, on continue à payer aux enfants
infirmes au delà de leur 18e année d'existence l'allocation reçue jusqu'à ce
moment. Dans toutes les assurances-pensions l'allocation pour enfants a été
portée de 1.350 à 1.800 frs. à partir du 3e enfant et pour chacun d'eux.
Dans l'Assurance-invalidité les veuves ne touchaient la
rente jusqu'à présent qu'en cas d'invalidité ou lorsqu'elles avaient atteint 65
ans. Ici encore une modification a été introduite en faveur des familles
nombreuses, en ce sens que chaque veuve ayant plus de 3 enfants orphelins au
point de vue légal peut toucher intégralement sa rente sans considération
d'âge.
L'Assurance contre les vicissitudes et les aléas de
l'existence
Dans ce domaine également la nouvelle Allemagne a réalisé
des progrès. Ces mesures se distinguent des mesures antérieures à cet égard
surtout par l'esprit dont elles procèdent. Autrefois l'Allemagne faisait de la
politique sociale pour jeter à la population active des miettes des gains du
capitalisme et calmer ainsi les masses. Aujourd'hui, par contre, c'est le
sentiment d'un devoir socialiste et national qui anime dans toutes ses parties
le développement de la prospérité du peuple tout entier.
Cependant, il subsiste encore des temps révolus des
institutions sociales, autrefois prototypes servant à l'édification de
l'univers entier, et que la nouvelle Allemagne a sauvées d'une catastrophe
imminente et au perfectionnement desquelles elle ne cesse de continuer à
travailler. L'Assurance sociale allemande peut jeter un long regard en arrière
puisqu'elle a dépassé l'âge respectable d'un demi siècle. Elle est
inséparablement liée au nom de Bismarck, son fondateur. Elle protège le travailleur allemand en cas de maladie, elle lui accorde
une rente en cas de perte partielle ou totale de sa vigueur par suite
d'accident, d'invalidité ou du fait de l'âge, elle assume les frais
d'accouchement de la féminité ouvrière, verse des secours de maternité et
d'allaitement et fait le nécessaire en cas de mort par l'octroi de rentes aux
veuves et aux orphelins. Les prestations des différentes institutions
d'assurances sociales se sont considérablement accrues, grâce à leur
perfectionnement, au cours des dernières années.
Ce sont des sommes importantes que celles que tous les ans
le peuple allemand recueille par des cotisations fixées par la loi pour
satisfaire à ces charges sociales : ces cotisations sont déduites du salaire
dans une proportion atteignant au total environ 5 à 8% de celui-ci et les
entrepreneurs doivent y ajouter une contribution de 50 %>. Voici les sommes
qui ont été dépensées :
1933 1938
pour traitement médical 3.762 6.338 millions de francs
pour traitement dans les hôpitaux 2.799 3.649
millions de francs
pour soins dentaires 1.038 1.266 millions de francs
pour médicaments et remèdes 1.697 2.365 millions de francs
pour secours aux malades 3.118 5.797 millions de francs
pour secours de maternité 1.002 1.795 millions de francs
pour rentes-accident 3.793 3.245 millions de francs
pour rentes-invalidité et de caisses minières 17.591 21.207
millions de francs
pour rentes d'employés 3.706 4.391 millions de francs
Ajoutez à cela que les assurances sociales placent surtout
en constructions d'habitations leurs réserves qui, fin de 1932, étaient à la
veille d'être épuisées et qui, à la fin de 1938, avaient derechef atteint
l'imposant niveau de 120 milliards de francs. Rien que pour les lotissements
des ouvriers d'industrie occupés dans les établissements fondés au cours des
dernières années, l'assurance-vieillesse a mis 900 millions de francs à
disposition.
Dans l'Allemagne actuelle les assurances sociales ne se
bornent toutefois plus à remédier aux dommages survenus. Elles se proposent de
plus en plus de prévenir et d'empêcher.
Chaque année des centaines de millions des recettes fournies
par les cotisations sont affectées à ces fins : ce sont des millions qui
profitent non seulement aux inva-lides et aux malades mais aussi à nous tous et
préparent un avenir heureux à notre peuple. Aussi, un chacun supporte-t-il plus
aisément et plus allègrement les retenues dont ses gains sont l'objet : il sait
parfaitement quel sera leur emploi. Car les sommes croissantes d'année en année
— en 1938 il s'agissait déjà de 120 à 140 millions de francs — consacrées rien
qu'à la thérapeutique de la tuberculose, du cancer, du rhumatisme, des maladies
des femmes, ont pour but la santé du peuple. De même les 250 sanatoria de l'assurance-vieillesse
sont les indispensables « atlantes » d'une saine politique d'hygiène. Et
parallèlement à ces améliorations réalisées dans les maisons de santé et dans
les soins à domicile ainsi que dans le traitement curatif des tuberculeux,
l'habitation, la nourriture et le vêtement ne cessent de faire des progrès.
Signalons en deuxième ligne la lutte contre les maladies
vénériennes. L'assurance-vieillesse et, avec elle, les caisses-maladie créent
et soutiennent les offices de consultation pour ce genre de maladie. Elles
contribuent aux frais d'entretien des services d'ambulances communaux, des organisations de
tempérance et de celles destinées à la protection des mères et des nourrissons.
Elles accordent des subventions à l'assistance de réfection ainsi qu'aux
établissements de recherches dans le domaine du cancer et de la tuberculose.
De même que l'assurance-vieillesse et l'assurance-maladie,
l'assurance-accidents, dont les « supporters » sont les associations
professionnelles, ne considère plus que sa tâche principale soit de verser des
rentes. Pour elle également, le grand point est de guérir rapidement et
complètement et surtout de prévenir les accidents, conformément au principe «
Mieux vaut prévenir les dommages que d'avoir à en indemniser ».
Il n'en a, certes, pas toujours été ainsi. Le terrible
effondrement dont le peuple allemand fut victime avait anéanti par l'inflation
également les réserves de l'assurance sociale. Péniblement et au prix des plus
grands sacrifices des assurés, ces réserves avaient été reconstituées, lorsque,
à la suite de la crise économique qui sévit de 1930 à 1932 une nouvelle
catastrophe les menaça. Pour la conjurer on édicta des décrets-lois qui
réduisirent impitoyablement toutes les prestations et entravèrent l'hygiène et
le recours au médecin ainsi qu'au pharmacien par des taxes spéciales. Ce sera
l'éternel honneur du Mouvement national-socialiste que d'avoir supprimé peu à
peu ces mesures asociales à la cadence du raffermissement des forces
économiques de l'Allemagne et d'avoir ainsi non seulement conservé au peuple
allemand la grande création sociale bismarckienne, mais encore de l'avoir
considérablement développée.
Protection de la Jeunesse et de la Femme
Conscients que la jeunesse allemande est un des biens les
plus précieux de l'Allemagne, l'Etat et le Mouvement national-socialistes l'ont
prise tout particulièrement sous leur égide, en plus de l'excellente formation
professionnelle morale et corporelle qu'ils lui assurent. La « Loi sur le
travail des enfants et les heures de travail des adolescents » promulguée le 30
avril 1938 par le gouvernement du Reich a réalisé pratiquement cette protection
qui accorde à la jeunesse une place à part dans l'entreprise et constitue en
même temps la première pierre de l'édifice d'un droit général du travail
allemand moderne.
L'esprit de la loi résulte déjà de son préambule :
«Faire de tous les adolescents des membres moralement et
physiquement sains de la communauté démotique et raciale est une nécessité de
l'ethnie et un devoir du national-socialisme. »
Au nombre des prescriptions de la loi il convient de relever
l'interdiction absolue de tout travail des enfants. Pour les adolescentes de 14
à 18 ans la durée du travail ne doit pas dépasser 48 heures par semaine et cela
dans toutes les professions et industries. Les adolescents ne doivent pas être
occupés de 8 h. du soir à 6 h. du matin pour permettre à leur corps juvénile
d'avoir assez de temps pour se reposer. La veille des dimanches et jours de
fête le travail doit cesser dès 2 h. de l'après-midi. Le travail du dimanche
est absolument prohibé. En outre, la loi prévoit pour les adolescents un congé
plus long que pour les adultes, à savoir 18 jours ouvrés jusqu'à la 16e année,
15 jours ouvrés dans la 17e et 12 jours ouvrés dans la 18e.
La jeunesse a montré qu'elle savait reconnaître l'extension
de ses droits — extension qui, en dernière analyse, profite à la collectivité
ainsi qu'à l'avenir de la nation toute entière — en s'affirmant prête à assumer
des obligations plus grandes encore que les droits accrus qui lui sont
conférés. Le plus beau témoignage de cette mentalité est celui que fournit la
lutte d'émulation professionnelle du Reich dont l'idée n'a pas été inculquée du
dehors à la jeunesse, éclose qu'elle est de ses propres rangs. Et si la
jeunesse allemande bénéficie, grâce à la loi et à d'innombrables mesures du
Front du Travail allemand d'une protection plus intense dans les entreprises,
il ne s'agit pas là d'assistance mais bien de prévoyance. Les jeunes ne savent
que trop bien que cette tutelle se traduira au cours des années suivantes par
une santé plus robuste et une capacité de travail plus considérable.
La femme a, de même que la jeunesse, besoin d'être
particulièrement protégée à la place de travail. C'est en effet la mère qui
portera dans son sein la vie de la nation. Il y a en Allemagne, membres
travaillants de la famille compris, lia 12 millions de femmes actives, soit en
chiffres ronds la moitié de toutes les femmes de plus de 20 ans.
Le national-socialisme estime que l'on ne peut demander à la
femme, de la collaboration professionnelle de laquelle aucune économie moderne
ne peut plus se passer, que des genres d'activité répondant à son caractère et
à ses forces. D'où les efforts que l'on fait en Allemagne pour ordonner la
femme dans la vie professionnelle de façon judicieuse et en tenant compte de
ses dispositions naturelles.
Une loi spéciale prévoit la protection des femmes enceintes.
Il n'est pas permis de donner congé aux futures mères 6 semaines avant
l'accouchement et à celles qui le sont devenues moins de 6 semaines après la
naissance de l'enfant. Après les couches il faut accorder aux mères qui
allaitent des temps de repos suffisants pour remplir leur office. La loi
provient, il est vrai, des temps révolus et ne répond en aucune façon aux
conceptions du national-socialisme sur la protection des mères. Mais toutes les
autorités compétentes s'occupent d'élargir les dispositions protectrices, de
sorte que l'on peut compter avoir sous peu une loi qui aura notablement étendu
la protection des femmes enceintes. Dès maintenant d'ailleurs, la plus grande
partie des entreprises ont anticipé sur la loi, les chefs d'exploitation ayant
déjà spontanément inséré dans leur réglementation d'atelier des prescriptions
dépassant de beaucoup les dispositions légales de protection des mères.
Construction de logements et lotissements
Le bilan de l'habitation pour 1933 s'est clos par un déficit
d'un million de logements. Aussi, le gouvernement national-socialiste se
devait-il de supprimer aussi rapidement que possible les conséquences fâcheuses
de la pénurie résultant de ce chiffre. Jusqu'à la fin de 1938 on avait créé
1.800.000 logements, surtout des habitations pour ouvriers agricoles, des
lotissements nains, des cités ouvrières et des foyers. Dans le nombre, 900.000
logements environ avaient bénéficié de subventions des autorités. La politique
de l'habitation avait ici pour tâche de décongestionner autant que possible les
grandes cités, de créer un heureux équilibre entre la ville et la campagne et
de combattre l'exode rural en encourageant largement la construction de
logements pour les travailleurs des champs.
La politique nationale-socialiste de l'habitation s'efforce
d'aboutir à une renonciation aussi complète que possible au régime des
subventions et met au premier plan de ses préoccupations une politique
d'encouragement à la construction de logements et de lotissements ayant recours
à un marché des capitaux parfaitement sain, une politique faisant appel à la
volonté d'épargne de la population, à l'initiative des sociétés de construction
ainsi qu'à la collaboration des chefs d'entreprises d'Allemagne. L'Etat se
bornerait au financement terminal et à promouvoir sans intermédiaire
l'aménagement de logements de caractère social pour les mutilés de guerre et
les familles nombreuses. Il exercerait en revanche une influence décisive sur
les Caisses d'épargne, sur les institutions d'assurance et sur les instituts de
crédit foncier pour le placement de capitaux dans la construction de logements
du Reich.
C'est au gouvernement du Reich que l'on est redevable du
grand avantage de pouvoir prendre une première hypothèque à concurrence de 50 %
de la totalité des frais. Un taux uniforme de 4 à 5 % a été prévu pour les
intérêts à verser. On est heureux de constater que l'offre de placements
hypothécaires est en progrès constant. Les difficultés s'opposant à la prise
d'une seconde hypothèque, vu le risque couru par le prêteur, ont été aplanies
par la caution du Reich qui, jusqu'ici, n'a pas encore éprouvé de pertes de ce
fait. C'est surtout la construction des petits logements qui bénéficie de cette
caution. Elle a été accordée jusqu'ici (1er octobre 1938) pour 365.000
logements d'une valeur totale, sans le sol, de près de 36 milliards de francs.
Du 1er octobre 1937 au 1er octobre 1938 la caution du Reich
a été donnée pour une valeur de 1,3 milliards de francs. Les crédits de
construction sont couverts par une caution à concurrence de 75 % de la valeur
constructive et édaphique. Pour éveiller la responsabilité des constructeurs à
l'égard de la conservation de la fortune nationale les financements de pointe
doivent en principe être assurés par des capitaux personnels. Mais comme par
suite de la dépression économique qui existait jusqu'en 1933 les fonds
nécessaires pour les financements de pointe n'avaient pas encore pu être
accumulés par l'épargne, c'est l'Etat qui en a assumé la charge à concurrence
de 90 %. Il ne faut pas oublier de mentionner de façon tout à fait spéciale que
de nombreux chefs d'entreprise ont secondé énergiquement ces efforts de l'Etat
en tenant à sa disposition des fonds empruntés à leurs entreprises. L'augmentation
des logements du fait de constructions nouvelles ou de transformation de
bâtiments existants a atteint de 1933 à 1938 le chiffre de 1.799.777, la part
des transformations se montant à 250.000 environ et les habitations nouvelles
étant surtout des habitations ouvrières.
Conformément aux principes de l'Office des biens de famille
du Front du Travail allemand l'Etat encourage surtout la construction de
lotissements nains. Le lotissement nain est un logement de 4 pièces susceptible
d'être agrandi avec écurie et espace horticole. Le lotissement nain est le
meilleur mode d'établissement pour l'ouvrier allemand en même temps que le
moins coûteux. Il lui permet d'obtenir un revenu supplémentaire et augmente le
pouvoir d'achat des masses. Le travailleur se trouve, de plus, avoir des
attaches terriennes avec son pays et il perd ce sentiment de disparaître dans
la masse, sentiment que fait naître la ville industrielle tentaculaire. Le
lotissement nain est un foyer idéal pour le sain développement des jeunes
générations et encourage la création d'une grande famille. Il assure à
l'industrie allemande une classe ouvrière-souche sédentaire et empêche les
agglomérations excessives de masses de travailleurs sur un espace restreint.
Vue d'avenir
Cet aperçu des progrès sociaux réalisés en Allemagne ne
saurait être exhaustif de la matière, à savoir l'ensemble de l'œuvre sociale
allemand. Les plus importants des progrès sociaux sont représentés de façon
démonstrative à l'Exposition du progrès social de Lille de 1939. Bien au-delà
du cadre de cette exposition ainsi que de celui du présent travail destiné à
compléter ce qu'elle offre aux visiteurs, il y a encore dans de nombreux autres
domaines les manifestations de l'activité des organes du Parti ouvrier
national-socialiste allemand, de leurs subdivisions et de l'Etat, au service de
l'euphorie du peuple allemand.
Les progrès enregistrés dans l'orbe de la politique sociale
sous la direction d'Adolf Hitler apparaissent d'autant plus considérables que
dans les années d'après guerre, en particulier sous les répercussions de la
terrible crise économique internationale qui sévissait de 1930 à 1932, le
peuple allemand allait à grands pas vers la misère. En présence des profondes
divisions politiques existant alors il était absolument impossible de tenir en
échec le paupérisme triomphant. C'est l'union du peuple allemand et la
suppression de toutes les oppositions de classe inhibitrices de tout travail
social, qui ont créé les bases du progrès social. Ce n'est que par l'unanimité
du peuple allemand que s'explique, aussi dans le domaine social, ce que
l'étranger a l'habitude de qualifier du terme de « Miracle allemand ».
Cependant, il va de soi que l'Allemagne nationale-socialiste
elle-même, n'a pas encore résolu intégralement tous les problèmes. Six ans
seulement se sont écoulés depuis que le Führer et le Mouvement
national-socialiste ont opposé une digue au flot montant de la misère sociale.
On n'a pu, en ce court laps de temps, s'attaquer qu'aux tâches sociales les
plus pressantes. Bon nombre d'autres attendent encore un commencement de
solution. En quantité de domaines le moment d'une nouvelle organisation sociale
n'est pas encore venu. Le Führer et son Mouvement ont plus d'une fois montré
qu'ils laissent patiemment mûrir tous les problèmes, parce qu'ils ne veulent
pas de solutions partielles et de compromis, soucieux qu'ils sont de réussir
intégralement et au-delà tout ce qu'ils ont entrepris. Toutefois, ce que l'on a
obtenu jusqu'à présent indique clairement les lignes de la nouvelle politique
sociale allemande dont la base est la communauté démotique et raciale et dont
le but est d'assurer cette communauté à tout jamais par un socialisme national
comprenant tous les Allemands.
Les principes sociaux du national-socialisme jalonnant
l'avenir sont consignés dans le programme qu'Adolf Hitler a qualifié
d'intangible quoi qu'il arrive. Les points les plus importants de la politique
sociale condensent quelques légitimes exigences : garantie de possibilités de
travail et d'existence pour tous les Allemands, développement d'une « retraite
des vieux » généreuse et sans mesquineries, développement de l'Education
populaire sous tous ses aspects, en particulier formation des enfants doués aux
frais de l'Etat sans distinction de catégorie sociale, de profession et de
revenu des parents. Enfin, le progrès de la Santé publique, par des exercices
corporels et la protection de la mère et de l'enfant font partie des principes
irréductibles de la politique sociale du national-socialisme.
Le visiteur de l'Exposition et le lecteur de cette brochure
auront pu se convaincre par eux-mêmes de tout ce qui a été déjà fait en très
peu de temps et quelles sont les tâches dont la solution est réservée à
l'avenir. Et surtout les résultats acquis à ce jour leur laisseront
l'impression que les derniers problèmes seront, eux aussi, résolus,
conformément à la déclaration d'Adolf Hitler au Congrès du Parti de 1937, le «
Congrès du Travail », quant à la question sociale :
« Ici encore nous demeurerons fidèles aux principes
fondamentaux de nos conceptions jusqu'à ce jour. Et ici encore il est évident
qu'il ne saurait y avoir d'arrêt de ces efforts et qu'il n'y en aura pas. »